lundi 1 mars 2010

Mars 2010 : vivre l'Hexagone au fil de ses diagonales.

L'incommunicabilité... Encore elle ! Heureusement, Mars fut suffisamment riche en activités littéraires pour cacher sa laideur avec quelques mots.

L'exode, juste derrière la frontière, avant le véritable exode peut-être...

Comme un rideau de fer que l'on tire.

Pour oublier.

Ce petit bonheur entré dans mon coeur comme par erreur.

Parfois, j'ai voulu disparaître avec lui. Et avec toi aussi, l'errance. Parce que tu rends le jour terrible surtout quand la lumière se meurt.


Trêve de romantisme !


La première fois que j'ai pris la route en mars, ce fut pour atteindre Lille, ses jeunes guindés qui me montraient du doigt et ses jeunes guinzés qui avaient un style encore plus exubérant que moi. Je me suis perdu. A tous les coins de rue. Même quand j'étais certain de mon chemin. Heureusement, une gentille secrétaire d'école m'a envoyé un véhicule pour me mener vers ce riche coin du Nord.
Le salon était très people et moi très populaire, dans le sens "pauvre" du terme. A l'accueil, des petites donzelles de bonne famille en costume se disputaient ce qu'elles appelaient mon bagage : un sac en plastique un peu crade.
Après ça, je me suis encore un peu perdu. Puis, j'ai vu Laurent Dumortier, le boss de Chloé des Lys et Benoît Freenay, autre auteur, peut-être plus matinal et certainement mieux orienté que moi.
La papote était sympa ; j'étais content de revoir Laurent. La bouffe aussi était sympatoche. Les donzelles nous ont même offert un journal un peu beaucoup de droite nous apprenant qu'il fallait se mobiliser aux régionales pour empêcher ce mollusque de François Yollande, socialiste éhonté, de mettre une claque à ce pauvre Sarko.



Quant aux ventes... Eh bien j'ai vendu comme peut vendre un rebelle gauchiste belge dans une riche bourgade française !

A peine quelques jours plus tard, direction Limoges, avec Nicolas Diricq, chanteur et slammeur talentueux. Même que j'avais droit à emmener d'autres invités mais que personne d'autre n'a voulu... Merci à Nico pour sa présence donc ! :)

Limoges, beaucoup plus loin de la maison mais plus près de chez moi. Allez comprendre le paradoxe ! Enfin, c'est pas si compliqué : du bon vieux rock des 90's dans des bistrots dark mais chaleureux et des affiches du NPA et du Front de Gauche un peu partout. De quoi se sentir bien accueilli !
Première soirée, le slam était mis à l'honneur. Une petite scène, avec les planches qui craquent comme dans les films, des comédiens et des danseurs qui étaient aussi de la partie. Le lendemain, après avoir récompensé nos gosiers comme il se doit, on est parti traquer un cercle de poètes un peu particulier : les poètes souffleurs qui vous murmurent leur texte à l'oreille dans un truc-bidule-machin-chouette que j'aurais dû appeler tuyau pour faire simple. Entre deux activités, on s'est posé pour enregistrer un numéro de "Au slam et caetera" émission slam qui passe sur Beaub.fm, radio du Limousin.
Puis, soirée littéraire, avec Christian Brissart, publié aux éditions Black-out. Là, j'ai sorti le Jean-Mi que j'avais ramené avec moi malgré son poids. Il a fait rire le public. J'étais fier de lui, non d'un Becker !
Après évidemment, tout s'est terminé dans un bistrot à l'ambiance typique. Je me suis endormi à l'heure à laquelle je me réveille d'habitude. C'est tout dire !



Merci encore à Eva Li, Charlotte Laurent, Christian Brissart et Fabrice Garcia pour l'accueil et la découverte !

N'hésitez pas à visiter les liens ci-dessous pour plus d'infos :

Les Editions Black-out



Les Slamtimbanques

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